L’histoire de l’AETA
L’AETA, d’où vient ce sigle ?
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Avec la naissance des civilisations et de l’écriture, l’homme a toujours cherché à simplifier les phrases répétitives pour alléger les textes et rendre la communication plus rapide aussi bien par oral que par écrit. Les légions romaines affichaient « SPQR » sur leurs étendards et un panneau « INRI » était placé sur la croix du Christ.
Cette pratique s’est développée au fil des siècles et des années rendant parfois incompréhensible les sigles utilisés par telle ou telle corporation, tel ou tel domaine scientifique ou technique. Cependant pour être efficace, un sigle doit être court, ils dépassent rarement cinq caractères (lettres ou chiffres).
A la création de notre association, les adhérents pouvaient lire sur leur carte : Association des Anciens Élèves de l’École d’Enseignement Technique de l’Armée de l’Air, soit : AAEEETAA. Vous admettrez que ce sigle était donc difficile à retenir pour les personnes non concernées et difficile à placer dans une conversation.
C’est pourquoi à l’instar de ses associations sœurs de l’Armée de l’air, l’Association des Anciens Élèves de l’École de l’Air (AEA) et de l’Association des Anciens Élèves de l’École Militaire de l’Air (AEMA), notre association est devenue l’AETA que nombre de nos grands chefs appellent également l’association des anciens Arpètes.
L’AETA : des fondements solides
Plus de cinquante ans après sa création l’AETA reste une association solide, dynamique, efficace et surtout reconnue des plus hautes autorités de l’Armée de l’Air. En effet dès sa création et tout au long de son existence, ceux qui ont assumé des responsabilités aux niveaux national, régional ou local ont fondé leur action sur les objectifs fixés par les membres fondateurs c’est-à-dire :
– Maintenir et développer entre ses membres les liens de camaraderie et de solidarité qui se sont créés en école et en unité ;
– Utiliser les liens qui unissent les membres civils et militaires pour faciliter la reconversion et le reclassement de ceux qui quittent l’institution ;
– Entretenir le souvenir des anciens élèves qui se sont illustrés en ou hors service ;
– Apporter une aide aux adhérents ainsi qu’aux élèves de l’école en difficulté ;
– Participer à la collecte des dons de toute nature nécessaires à la cérémonie de remise des prix de fin d’année ;
– Contribuer au maintien de la place acquise par l’école au sein de l’Armée de l’air, en soulignant son rôle d’intégration et d’escalier social ;
– Sur un plan plus général mettre en valeur ce recrutement par l’exemple de ses anciens élèves qui s’illustrent ou se sont illustrés dans notre société.
Un peu d’histoire maintenant
Notre Association a fêté ses cinquante ans en 2016, à l’échelle de la vie d’un homme ce n’est pas rien. C’est un jubilé, c’est le temps qui permet à deux générations d’accueillir la troisième. Un arpète, jeune retraité, peut voir son petit fils ou sa petite fille intégrer l’école de Saintes.
Cinquante ans c’est aussi le laps de temps nécessaire pour pouvoir analyser de façon objective et dépassionnée son parcours personnel et le rôle déterminant qu’a joué notre école sur notre vie. Même pour ceux qui ont rapidement quitté l’Armée de l’air, ces années passées à Saintes ou à Nîmes, suivies de la spécialisation à Rochefort, ont fortement marqué nos vies. Le temps qui passe modifie quelque peu les souvenirs d’évènements que nous avons tous vécus, certains et c’est souvent le cas des mauvais souvenirs, sont oubliés et d’autres perdurent et restent des moments forts de notre vie, mais quel que soit le moment où chacun est amené à faire son bilan, nous devons admettre que ce passage à l’école des arpètes nous a tous marqués.
Même si notre association n’existe que depuis plus de cinquante ans, elle ne peut être dissociée, non seulement de la vie de l’école, mais encore, de celle de l’Armée de l’air. En effet, l’école des apprentis mécaniciens existait même avant la création de l’Armée de l’air, en 1932 les premiers arpètes étaient en formation à Rochefort. Nous pouvons donc affirmer sans objection possible que les arpètes ont toujours fait partie de celle-ci. Alors, l’AETA qui compte encore aujourd’hui des membres qui ont vu naitre l’Armée de l’air peut revendiquer le droit de faire partie de son histoire.
Revenons donc à l’histoire de notre École car c’est bien sur elle que se fonde l’AETA. L’emploi d’une majuscule s’impose pour parler de notre École car au fil du temps elle a connu des implantations géographiques différentes et même parfois elle fut implantée dans deux sites différents. Depuis 1970, elle est située exclusivement à Saintes et y dispense un cursus de formation étalé sur deux ans, les élèves sont recrutés sur concours.
1932 : L’armée de l’air n’a pas encore vu le jour, elle naitra en 1934, quand, par décret, est créée sur la base de Rochefort- Soubise, l’école des apprentis mécaniciens de Rochefort, héritière de l’école de mécanique aéronautique de Bordeaux.
On peut alors y entrer en première ou en deuxième année voire directement en année de spécialisation, sur titre.
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Les apprentis mécaniciens de l’Armée de l’air à Rochefort en 1934
1939 : sous de sombres perspectives, 648 arpètes réussissent le concours d’entrée à Rochefort. Les arpètes de cette dernière promotion d’avant-guerre suivront une formation qui sera à la fois accélérée et tronquée.
1940 : Le recrutement est interrompu. L’école est repliée à Perpignan et dissoute le 30 août. Les 8 premières promotions à raison d’une par an sont identifiées par leur année d’intégration P1932 à P1939.
1949 : L’école rouvre ses portes à Saintes.
En janvier, 168 arpètes sont admis en deuxième année et 34 en troisième année, promotions AP1/2 et AP1/3 sur la base aérienne de Rochefort- Soubise. Le 5 mai, 205 apprentis sont admis en première année à l’annexe de Rochefort : Saintes-Paban, la promotion AP1/1 est née. A cette date intègrent également 25 jeunes en deuxième année et 3 autres en troisième année à Rochefort.
Le 06 octobre la promotion AP2/1 intègre Saintes-Paban.
Le 05 janvier 1950 la P3/1 est convoquée. C’est à partir de ce moment et jusqu’en 1982 inclus, que les apprentis mécaniciens, puis les élèves techniciens seront recrutés au rythme de trois promotions par an.
1951 : L’Armée de l’air aménage la caserne Joinville à Rochefort pour y accueillir la formation des arpètes en deuxième année.
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La caserne Joinville
1953 : Parallèlement aux trois écoles citées ci-dessus, la base de Nîmes-Courbessac va accueillir entre le 05 janvier 1953 et le 04 janvier 1955, pour une formation sensiblement différente, car se prolongeant par une spécialisation télémécanicien à Auxerre pour la plupart des admis. Les promotions P5/3, P6/3, P11/1, P12/1, P14/1, P14/3 et P15/2 seront concernées.
1955 : La P14 est la dernière promotion à accueillir un admis direct en troisième année de formation.
1961 : Dans le cadre d’une restructuration générale des écoles de l’Armée de l’air, la caserne Joinville, après dix ans consacrés à la deuxième année de formation des arpètes, est affectée à la formation au tronc commun de tous les télémécaniciens. Les apprentis feront, à partir du mois de septembre leurs deux premières années sans discontinuer à Saintes.
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Construction des bâtiments N7 et N8 (1961)
1965 : Les arpètes retrouvent, après dix ans d’absence, la base de Nîmes. Celle-ci reçoit, à partir du 27 avril, une partie de la P49, identifiée P65A. les entrées se feront aux mêmes dates et au même rythme qu’à Saintes. Courbessac accueillera de 200 à 300 arpètes par an pendant 5 ans.
L’évolution des technologies et des mentalités entrainant celle de la sémantique, l’École des Apprentis Mécaniciens de l’Armée de l’Air (EAMAA), devient l’École d’Enseignement Technique de l’Armée de l’air (EETAA).
1970 : Fin de la formation à Nîmes avec la P59 (68C) qui était entrée en 1968 et fin également de l’examen du CAP pour les arpètes.
1974 : Le commandement de la base de Saintes est confié pour la première fois à un arpète. Le Colonel COLLIGNON (P1939) prend ses fonctions le 09 Juillet.
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Vue aérienne de la base de Saintes dans les années 70
1983 : Après avoir étudié différentes options, l’Armée de l’air décide de réduire le recrutement d’arpètes. Les entrées à Saintes deviennent biannuelles et les promotions intègrent l’École en janvier et en septembre.
1984 : Les élèves sont recrutés après la seconde et non plus la troisième.
1997 : les restructurations de l’Armée de l’air imposent de réduire les effectifs et donc de revoir les modes de recrutements. Elle décide de conserver la filière arpète mais elle n’intègre plus qu’une promotion par an qui entre en septembre.
1999 : En application des nouvelles règles de recrutement, les premières jeunes filles, au nombre de 15, intègrent la P132.
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Vue aérienne de l’école en 2003
2012 : Après une pause de 42 ans, l’école recrute à nouveau des élèves pour les amener à passer un CAP aéronautique. Elle amène donc une partie des élèves au baccalauréat (environ 170) et les autres (environ 20) au CAP. Les premiers poursuivront leur spécialisation pour devenir sous-officiers, les seconds rejoindront leurs bases après Saintes pour être employés comme Militaires Techniciens de l’Air. Les arpètes également se voient offrir des places dans des spécialités autres que mécaniciens (contrôleurs, fusiliers commandos etc.) car si le recrutement sous-officiers a été considérablement diminué la proportion d’arpètes dans ce corps des sous-officiers a, en revanche, bien augmenté.
2018 : Le commandement de l’École est confié pour la seconde fois à un arpète. Le colonel Thierry Fluxa (P111) prend ses fonctions le 7 septembre.
2020 : L’Armée de l’air augmente le nombre d’élèves entrant à Saintes (250) et prévoit de poursuivre cette tendance.
À ce jour, cela fait 89 ans que l’École des Arpètes recrute des adolescents pour en faire des militaires responsables et des techniciens de haut niveau.
Qu’y a-t-il de commun entre l’apprenti mécanicien de 1932 coiffé de la tarte, portant des bandes molletières, allant l’hiver au travail en sabots et étudiant les technologies les plus en pointe de son époque et l’élève technicien d’aujourd’hui ?
Extérieurement et dans leur façon de vivre, il n’y a plus grand-chose en vérité. Mais intérieurement, force est de constater, une identité morale, une même soif de découvrir, une même envie de progresser. Cette mentalité très particulière qui se forge dans le creuset de l’École, s’affirme au contact des autres. Les anciens qui ont la chance de les côtoyer encore aujourd’hui constatent que les jeunes arpètes semblent bien identiques à ceux qu’ils étaient et probablement aux arpètes de 1932.
Ne s’agirait-il pas là, tout simplement, de l’esprit arpète ?
Les pères fondateurs de l’AETA, conscients de cette prégnance, ont souhaité que cet état d’esprit qui perdure, réunisse les générations. Pour ce faire, il fallait que ces hommes se rencontrent, quel que soit leur âge, au sein d’une association qui restait à créer. L’AETA sera ce pont intergénérationnel.
Les arpètes à Rochefort (bureau traditions de l’École de Rochefort – Saint-Agnant)
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Entrée de l’École de Rochefort-Soubise avant 1934
L’histoire des arpètes est indissociable de celle de la base de Rochefort car c’est bien ici, sur des terres auparavant étroitement liées à l’activité maritime, que les premiers apprentis mécaniciens sont formés.
Dès 1932, alors que l’armée de l’air n’existe pas encore comme entité autonome, de jeunes garçons choisissent d’intégrer l’«École des apprentis mécaniciens des forces aériennes de terre et de mer» à Rochefort et s’initient aux métiers nécessaires à la mise en œuvre et à la réparation des premiers aéronefs de l’histoire.
Tout comme les premiers pilotes à cette époque, ils concourent, en pionniers, à l’essor de l’aviation.
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Atelier menuiserie sur la base école de Rochefort
Le terme d’«arpète», dont tous sont très fiers, n’apparaît dans l’armée de l’air qu’en 1935 désignant ces apprentis du domaine aéronautique, tout juste sortis de l’adolescence, qui vont devenir peu à peu les forces vives de l’armée de l’air.
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Des apprentis mécaniciens de l’Air avec leurs encadrants
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Élèves sur la base école de Rochefort
L’école change de nom en 1936 (avec la création de l’école de l’air à laquelle elle est rattachée pour quelques années) et devient le « Centre école numéro 354 des apprentis mécaniciens » de Rochefort-sur-mer. Les fondations sont posées pour que Rochefort s’inscrive en pépinière des mécaniciens de l’Armée de l’air.
Mais dès 1939 et le début du conflit le recrutement des apprentis cesse.
La base est bombardée en juin 1940, les cadres font mouvement vers le sud et les jeunes présents sont renvoyés dans leurs familles.
Ce n’est qu’à l’été 1945 que l’école peut entreprendre sa reconstruction avec le retour des cadres dispersés par les circonstances sur l’ensemble du territoire. L’école renaît peu à peu de ses cendres mais ce n’est qu’en 1948 qu’un concours est remis en place pour recruter les élèves.
Dans le même temps, « l’École des conducteurs aides mécaniciens auto » jusqu’ici basée sur le site de Saintes (annexe de Rochefort jusqu‘en décembre 1949) est transférée sur la base de Rochefort libérant ainsi de la place pour les apprentis mécaniciens. La première promotion d’arpètes d’après -guerre est donc formée sur la base de Saintes en 1949.
Mais les élèves sont à nouveau très nombreux et les bâtiments existants à Saintes ne peuvent bientôt plus accueillir le flot de tous ces jeunes. C’est ainsi qu’une partie d’entre eux, les 2e et 3e années, voient leur formation dispensée à Rochefort. C’est sur le site de la base aérienne tout d’abord que sont reçus les apprentis, puis, à partir de 1951, à la caserne Joinville, près des installations de l’ancien arsenal de la Marine Royale.
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Entrée de la caserne Joinville
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Plaque posée en 2001 sur ce qui reste de la caserne Joinville
Nombreux sont les arpètes qui se souviennent encore aujourd’hui de ces vieux bâtiments sur plusieurs étages le long de la Charente.
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Revue des troupes dans la caserne Joinville
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Revue des troupes dans la caserne Joinville
Les conditions de vie n’y étaient certes pas faciles mais ils gardent tous en mémoire cet esprit de camaraderie qu’ils y ont bâti et de poignants souvenirs, tant de leurs instructeurs que de leurs camarades.
Les effectifs ne cessent alors d’augmenter pendant cette décennie qui suit la création de l’OTAN et les arpètes occupent le site de Joinville jusqu’en 1961.
Pendant cette période, et compte tenu de l’ampleur des effectifs, certains d’entre eux sont également formés sur la base de Nîmes (arpètes de Nîmes) de 1952 à 1955.
En septembre 1961, et après la construction de nouveaux bâtiments à Saintes, les arpètes quittent le site de Rochefort.
La plupart revient cependant sur le site de l’école de Rochefort mais c’est pour y poursuivre leur formation professionnelle et ils s’y croiseront à plusieurs occasions au cours de leur carrière. Les arpètes sont présents dans tous les ateliers des bases de l’armée de l’air, et, des décennies plus tard, la fierté d’appartenir à cette corporation ne se dément pas, elle est également un lien intergénérationnel fort avec leurs cadres comme avec les anciens de l’école issus du même cursus.
La base de Rochefort et le site de Joinville, qui résonnent encore dans la mémoire des anciens arpètes, se vident totalement à la fin des années 70 pour se projeter vers l’avenir et vers l’autre rive de la Charente avec la construction de la toute nouvelle base école de Rochefort Saint-Agnant, inaugurée en 1978.
Les valeurs prônées par les arpètes comme l’esprit d’équipe, le goût de l’apprentissage, le respect de la tradition ou encore le sens de l’adaptation, leur permettent de répondre parfaitement aux exigences d’excellence du pôle aéronautique de la défense que constitue l’école de Rochefort aujourd’hui. Forts de ces acquis et soutenus par leurs pairs ils sont sans nul doute parfaitement … armés pour le futur !
Histoire de la Base Aérienne 726 Nîmes – Courbessac (par Gérard SOUMILLON – P65A/49)
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La BA 726 de Nîmes en 1970

Début 1900, l’aviation naissante au travers de ses pionniers avait besoin de terrains. Cet ancien marécage, asséché au fil des siècles allait servir de terrain d’aviation tout au long du 20ème siècle. L’histoire retiendra que c’est en octobre 1909, que le pilote CHASSAGNE réalisa sur le terrain de COURBESSAC, le premier vol nîmois sur un monoplan Hanriot.
Après la 1ère guerre mondiale, l’intérêt de développer l’aéronautique pousse de nombreuses compagnies d’aviation à ouvrir, avec l’aide de l’État, des écoles de « boursiers de pilotage ». A cette époque, COURBESSAC est un terrain militaire appelé « la Poudrière » ; il appartient à l’Artillerie qui se partage, depuis 1909, avec le Génie la responsabilité de l’aviation militaire.
L’État cède, le 19 septembre 1919, le terrain de COURBESSAC à la navigation aérienne. Dès lors vont se développer deux écoles l’une de pilotes et l’autre de mécaniciens d’aviation sous le patronage de la Compagnie Française d’Aviation (C.F.A.).
Dès 1920 arrivent les premiers « boursiers ». Si l’enseignement est gratuit, ils doivent souscrire un engagement de 5 ans au titre de l’aviation militaire. Un seul hangar et deux baraques en bois servent à la fois de bureaux, de réfectoire, d’ateliers et de salles de cours.
Le premier brevet de pilote militaire revient au jeune caporal algérois Edmond LAPEYRE, le 1er mars 1921.
Dans les années 20, un jeune lieutenant, du nom de Louis BASTIÉ commandait en second l’école de pilotage, sa jeune épouse Marie-Louise se fera connaître, quelques années plus tard, sous le nom de Maryse BASTIÉ.
Dès 1922, l’aéronautique se développe partout en France. Le besoin de mécaniciens suit cette évolution et l’école de Bordeaux ne suffit plus. Nîmes prend alors le relais.
En 1923, 170 élèves constituent la 1ère promotion. Ils sont placés sous double tutelle, civile pour la formation technique et militaire pour l’encadrement. En 1924, une nouvelle structure se met en place. L’instruction technique va durer 6 mois avec en parallèle une instruction militaire plus poussée. Pendant 6 ans, Nîmes formera des promotions de 150 à 250 mécaniciens et plus de 3000 brevets seront distribués.

1928 : création du Ministère de l’Air. L’organisation et l’indépendance de l’Armée de l’Air s’annoncent proches. Cette réorganisation prévoit une seule et unique école de mécaniciens, le choix se portera sur Rochefort, qui sera créée en 1932.
1939 : retour des mécanos. L’imminence de la guerre contraint l’Armée de l’air à augmenter ses capacités de formation, NIMES –COURBESSAC forme à nouveau des mécaniciens.
Cette école aura formé quatre As de la deuxième guerre mondiale, qui ont combattu au sein de l’escadron « Normandie-Niemen » :
– Le SLT Albert DURAND – 10 victoires, (mort le 31 août 1943), le CDT François DEGEOFFRE DE CHABRIGNAC – 7 victoires, le LTT Robert MARCHI – 13 victoires, (mort le 17 juillet 1946).
– L’ADJ Martin LOÏ – 5 victoires (mort le 27 juillet 1943) avec l’escadron 3/6

Les heures sombres de la guerre
Après avoir participé activement aux opérations aériennes des années 39-40 au cours desquelles les aviateurs français se sont battus héroïquement et ont infligé de lourdes pertes à l’ennemi, la signature de l’Armistice met fin aux combats.
Les Potez 631 sont désarmés et enfermés dans les hangars ; le 2 août 1940, le I/2 et le II/2 sont dissous ; les 14 et 15 août, le 2/13 et le 4/13 sont dissous, c’est le 3/13 qui conservera les traditions et le fanion du C46. Le 11 juin 1941, le 3/13 rejoint Gabès en Tunisie.
Le 11 novembre 1942, les allemands franchissent la ligne de démarcation et prennent possession de COURBESSAC, les Potez seront repeints aux couleurs allemandes.
Du 12 novembre 1942 au 21 août 1944, le terrain est utilisé pour de multiples missions. Pendant cette période, il sera équipé de 34 abris pour recevoir des escadrilles de chasseurs Messerschmitt Bf109 et de Focke-Wulf 190 ainsi que 6 abris pour des chasseurs-bombardiers, Messerschmitt Bf110.
Début 1944, les unités de chasse et d’instruction sont retirées pour renforcer la défense du Reich. Le 15 août 1944, les Alliés débarquent en Provence ; les 22 et 23 août, les allemands se replient en faisant sauter les dernières installations militaires.
Pendant l’été 1945, un Yak 3 du « Normandie-Niemen » se pose sur le terrain, il s’agit du Yak 3 N° 11 du LTT. DECHANET, un as du « Neu-Neu » avec 7 victoires. L’Armée de l’air tentera de remettre ce type d’avion en condition, mais faute de pièces de rechange, il sera détruit à Tours.
Nouveau départ, même mission : la formation
1945, l’Armée de l’air se réorganise complètement. Le conflit Indochinois vient de naître. Dans ce contexte, COURBESSAC redevient un centre d’école important.
Dès février 1945, le Centre des Écoles de Transmissions 240 est créé dans la quatrième région aérienne, en 1947, l’effectif atteint 1000 élèves sur une zone de vie restreinte.
En 1950, la Base Aérienne 240 est créée ; de nouveaux bâtiments sont créés remplaçant les locaux devenus insalubres.
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Une salle de cours en 1953, rudimentaire et très froide.
Le conflit Indochinois conduit l’Armée de l’air à adapter ses structures opérationnelles. Cette réorganisation consiste à développer les réseaux de transmissions. La base passera de 1250 aviateurs en 1952 à 2000 en 1954.
De 1954 à 1964, l’importance grandissante de la base conduit le commandement à demander la création d’un insigne et l’attribution d’un drapeau. L’insigne est réalisé, il faudra attendre le 20 mai 1958 pour que la B.E. 726 se voit remettre son premier drapeau, celui de la 52ème escadre de Reconnaissance, des mains du Général VIGUIER, Chef d’État-major de l’armée de l’Air. La base école 726 devient, le 1er juillet 1964, la base aérienne 726 (BA726), elle abrite 3 escadrons différents :
– celui des élèves sous-officiers de l’A.A. – E.S.O.
– celui des élèves techniciens de l’A.A. à l’identique de l’EETAA de Saintes. (Arpètes) – E.E.T. 03/318
– celui des fusiliers commandos de l’air.
Le 27 avril 1965 voit arriver les arpètes de la promo P65A équivalente à P49 de Saintes. Huit promos se succèderont entre 1965 et 1970. Les arpètes sont de retour 10 ans après le départ de leurs aînés en 1955 avec la promo P16.
L’environnement n’est plus du tout le même que celui des anciens ; Bâtiment en dur (CDT MOUCHOTTE) pour le logement et les cours (MARGONTIER et ROZANOFF).
Des équipements pédagogiques modernes adaptés à la formation des télémécaniciens amènent les élèves au CAP avec des réussites de 100%. Certains passent le BAC.
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Ateliers montage-dépannage télécommande
Ce sont des années fastes, un habillement et un environnement adaptés rendent la vie des arpètes plus insouciante. Malgré tout, l’esprit de corps et la cohésion sont toujours là. Face à des éducateurs pas toujours préparés à encadrer, (ils avaient fait l’Indochine ou l’Algérie) des jeunes de 16 ans, les arpètes font bloc. Néanmoins ils ont su, avec autorité parfois, nous inculquer des notions de vie commune, de vraies valeurs humanistes, de camaraderies qui perdurent encore aujourd’hui.
Les arpètes quitteront définitivement la BA 726 de Nîmes en 1970, celle-ci recevra pour parrain Pierre COLIN en 1973, avant d’être dissoute, dans le cadre des restructurations de l’Armée de l’air, le 1 septembre 1996.
Aujourd’hui, le campus de l’École Nationale de la Police a pris sa place et c’est toujours avec gentillesse que les nouveaux locataires reçoivent les arpètes, anciens élèves de la Base École 726, qui se rassemblent dans ses murs de temps en temps.
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Rassemblement des arpètes de Nîmes en 2012
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Plaque posée à Nîmes en 2012

Sources :
S.H.A.A.
Une base nommée Pierre Colin : document collectif – COL CHEMINAL étant directeur de publication et CNE LESOIN, rédacteur en chef.

Les arpètes à Saintes
Création de l’AETA
L’idée de l’association remonte aux années 50, dans la chambre qu’occupait, avec le Lieutenant CHRETIEN, le père BORDAT, aumônier des arpètes, à la caserne Joinville. Leurs longues discussions nocturnes tendaient à promouvoir l’Arpète en permanence, rendant bien souvent angéliques des adolescents qui l’étaient un peu moins. Mais ces deux hommes avaient de l’affection pour les arpètes. En 1955, le père Jean BORDAT avait même écrit un conte, qui voyait dans un rêve la naissance de l’AAAAA, l’amicale des anciens arpètes de l’Armée de l’air.
En 1964, le Colonel Édouard BAUDOUIN prend le commandement de la BA 722 et de l’école de Saintes – Paban. Il connaissait déjà bien les arpètes pour les avoir rencontrés tout au long de sa carrière. Il avait d’autant plus d’affection à leur égard qu’il était un ancien enfant de troupes. Mais, à ce poste privilégié, il pouvait mesurer ce qu’était l’esprit arpète et toutes les qualités qui font ce que sont les arpètes, générosité, spontanéité, esprit de camaraderie, débrouillardise… Des qualités qui sont souvent propres aux jeunes gens qui postulent pour l’Armée de l’air, mais aussi des qualités qui se forgent au contact des autres et dans cette école en particulier. D’autre part, le Colonel BAUDOUIN, avait entendu parler du père BORDAT et de son affection toute particulière pour les arpètes. Durant l’année 1965, bien que l’aumônier rochefortais ait quitté les Armées pour l’aumônerie carcérale, il chercha à le rencontrer. Rendez-vous fut pris et la complicité entre ces hommes devint aussitôt évidente. De cette rencontre naîtra l’Association des Anciens Élèves de l’École d’Enseignement Technique de l’Armée de l’Air ; (AAEEETAA).
1965 – Le dossier préalable est préparé par le Colonel BAUDOUIN reçoit un accord favorable de l’ensemble de la chaîne hiérarchique de l’Armée de l’air. L’association, pour être officialisée, doit déposer sa demande à la Sous-préfecture de Saintes. Le dossier doit comprendre, un exemplaire des statuts et du règlement intérieur, le Commandant Jacques BOISSIER se voit chargé par le Colonel BAUDOUIN de rédiger ces deux documents fondateurs. Il est appuyé dans cette lourde tâche par le chef des services administratifs, le Capitaine Roger CARDUNER et sa secrétaire, madame Violette RIVIÈRE qui assurera la dactylographie.
Cette demande doit être signée par un membre du bureau, on crée donc un bureau provisoire dans lequel sont enrôlés d’anciens élèves, cadres sur la base. Sont ainsi désignés ; Vice-Président Eugène GAY (P1934), Secrétaire Général, l’adjudant Lucien TREGUER (P1), Trésorier, l’adjudant Yves RIVIÈRE (P7) et pour des raisons de commodités de relation et de correspondance, le Colonel Édouard BAUDOUIN assure la présidence de ce bureau provisoire.
1966 – Le 12 Janvier, c’est chose faite, les documents sont déposés et enregistrés à la Sous-préfecture de Saintes. La Création de l’Association paraît au journal officiel du 12 février 1966, son siège déclaré se situe à l’EETAA sur la base de Saintes. Il reste à lui donner une existence conforme à toutes les associations loi 1901, c’est-à-dire tenir son assemblée générale annuelle, élire les membres du bureau etc…
Le dimanche 23 juillet 1966, dans l’après-midi, l’assemblée générale fondatrice est convoquée juste après la distribution des prix. Le colonel BAUDOUIN, président provisoire, ouvre l’assemblée constituée essentiellement d’arpètes en activité sur les bases de Saintes et Rochefort. Aussitôt, il annonce que n’étant pas arpète lui-même, il ne pouvait plus avant présider cette réunion. La première chose à faire était donc d’élire un président, un conseil d’administration et un bureau. Puis, sans le consulter, il se retourne vers le commandant Eugène GAY (P1934), qui était à ses côtés et le propose à ce poste. Le vote est unanime, Eugène GAY est le premier président de l’AAEEETAA.
Cette tâche achevée, le colonel BAUDOUIN, père fondateur de l’AETA avec l’aumônier Jean BORDAT, n’interviendra jamais plus dans l’organisation et la vie de celle-ci.
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Déjeuner de travail entre le Père Jean BORDAT et le Commandant Eugène GAY
Aux côtés du Président Eugène GAY, alors, affecté à Rochefort, sont élus au bureau :
– Vice-président, le capitaine Roland MINODIER (P7) de Rochefort,
– Secrétaire Général, l’adjudant Lucien TREGUER (P1) de Saintes,
– Trésorier général, l’adjudant Yves RIVIERE (P7) de Saintes,
– Secrétaire adjoint, l’adjudant Marcel CONQUEDO (P3) de Rochefort.
Dix-neuf autres officiers et sous-officiers volontaires complètent ce premier Conseil d’administration.

Le colonel Édouard BAUDOUIN est fait membre d’honneur de l’Association.

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Le Colonel BAUDOIN

Le premier bureau se met immédiatement au travail, dans des conditions délicates, sans budget mais animé de l’envie de réussir. Les premiers résultats seront au rendez-vous avant même la fin de l’année. Pour la première fois, à l’occasion des vœux, une simple page d’information, réalisée avec peu de moyens, ” le mot du Président ” sera transmise aux membres.
Le handicap majeur de cette association naissante est son manque de trésorerie. La cotisation annuelle est fixée à 5 francs quand le salaire moyen d’un sergent est de l’ordre de 650 francs. Si la naissance de sections locales très importantes va bientôt apporter une contribution financière significative, il n’en reste pas moins que l’atout-majeur de sa trésorerie est l’existence de l’orchestre des ”Billy’s Boys”.

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Les Billy Boys, orchestre emblématique des arpètes
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Les Billy Boys en concert
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Les Billy Boys en 1970
Période juillet 1966 – mai 1981
Président : Eugène GAY (P1934)
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Vice-président :

Roland MINODIER (P7) 1966-1972
René MASSON (P1932) 1972-1980
Michel BERNARD (P14) 1980-1984

Secrétaire général :

Lucien TREGUER (P1) 1966-1968
Henri ARNAUD (P1938) 1968-1971
Charles DUCHESNE (P8) 1971-1974
Gérard CAILLAULT (P35) 1974-1978
J-Claude MARGERIDOU (P40) 1978-1981

Secrétaire général-adjoint :

Marcel CONQUEDO (P3) 1966-1969

Trésorier général :

Yves RIVIÈRE (P7) 1966-1971
Roger BERQUEZ (P10) 1971-1978
Jean FEREC (P13) 1978-1982

Trésorier général-adjoint :

Joseph CASTILLON (P1) 1968-1971
Jean FEREC (P13) 1974-1978

Directeur de publication :

Yves MARQUET (P9) 1970-1971
Louis DELETANG (P4) 1971-1972
Gérard FRANCOIS (P13) 1972-1975
Daniel MOINDRON (P44) 1975-1979
J-Pierre AUVIN (P54) 1979-1985

Président 1°RA :

Jules LOYZANCE (P46) 1980-1984

Président 2°RA :

Michel BERNARD (P14) 1980-1984

Président 3°RA :

Jacques PUJOL (P15) 1980-1992

Président 4°RA :

Gérard CAILLAULT (P35) 1980-1982

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Un Conseil d’Administration – Roland MINODIER (P7), Eugène GAY (P1934), Henri ARNAUD (P1938), Yves RIVIERE (P7)

Membres du Conseil d’Administration :

MM. Daniel AMANN (P21) [1966-1968] ; Charles AMAURY (P9) [1971-1973] ; Henri ARNAUD* (P1938) [1968-1970] ; André ARRIBOT (P57) [1980-1991] [1994-1995] [1999-2004] ; Yves ARTAUT (P10) [1966] ; Jean-Pierre AUVIN* (P54) [1979-1984] ; Gilbert BABEL (P1) [1966-1967] ; Michel BANLIARD (P3) [1966] [1970-1981] ; Michel BERNARD* (P14) [1969-1983] ; Roger BERQUEZ* (P10) [1971-1981] ; Roger BERRUÉ (P7) [1966-1978] ; Jean-Claude BLANC (P9) [1966-1970] ; Jacques BOISSIER (P1937) [1966-1967] ; Alain BOSLER (P24) [1969-1972] ; Pierre BRETONNET (P28) [1973-1975] ; Gérard CAILLAULT* (P35) [1974-1982] ; Hervé CANTON (P47) [1980-1983] ; Joseph CASTILLON* (P1) [1968-1970] ; René CHABERT (P36) [1973-1979] ; Jean-Claude CHEYPE (P38) [1976-1978] ; Raoul CHIRAUX (P4) [1966] ; Marcel CONQUEDO* (P3) [1966-1970] ; Paul CRÉPIN (P3) [1966-1968] ; Jacques DANIEL (P1) [1966-1969] ; Alain DEDIEU (P12) [1966-1969] ; Louis DELETANG* (P4) [1970-1972] ; Philippe DEROSIER (P52) [1974-1977] ; DIDIER (P.) [1966-1968] ; Michel DOUCET (P12) [1979-1981] ; Charles DUCHESNE* (P8) [1971-1973] ; Christian DUCOUT (P10) [1976-1978] ; Bernard DUMAS (P5) [1967-1969] ; Michel DUPRÉ (P24) [1975-1977] [1981-1983] ; Jean-Claude FERRAND (P51) [1980-1985] ; Jean FEREC* (P13) [1971-1981] ; Gérard FRANÇOIS* (P13) [1972-1974] ; Eugène GAY* (P1934) [1966-1981] ; Bernard GONZALES (P35) [1977-1979] ; Christian GOUILLARD (P8) [1966-1967] ; Claude GOUIN (P4) [1969-1971] ; Michel GUICHARD (P50) [1970-1972] ; Louis GUIRAUT (P9) [1969-1971] [1976-1978] [1996-1998] ; Loïc-André LE GUEN (P1) [1968-1970] ; François LE MEUT (P64) [1979-1984] ; Jean-Louis LE PENDEVEN (P15) [1966] ; Patrick LE SERREC (P52) [1978-1985] ; René LEIDING (P6) [1969-1980] ; Pierre LEPOITTEVIN (P43) [1972-1980] ; Christian LEVAUFRE (P4) [1967-1969] ; LIMEUIL [1968-1970] ; Jules LOYZANCE* (P46) [1978-1989] ; Jean-Claude MARESCOT (P11) [1979] ; Jean-Claude MARGERIDOU* (P40) [1978-1981] [1982-1985] ; Yves MARQUET* (P9) [1969-1971] ; René MASSON* (P1932) [1971-1979] ; René MATHIEU (P6) [1966-1968] ; Guy MAUER (P21) [1973-1981] ; Charles MERCAN (P1937) [1966-1969] ; Gilles MESTRE (P27) [1972-1974] ; Roland MINODIER* (P7) [1966-1978] [1980-1988] ; Daniel MOINDRON* (P44) [1975-1983] [1987-2005] [2011-2012] ; Claude MONTIER (P26) [1975-1981] ; Jean-Pierre MORDELLES (P10) [1967-1975] ; Roland PAILLET (P10) [1966-1968] ; François PELLETAN (P44) [1972-1995] ; Charles POISSON (P23) [1966-1977] ; Guy PONT (P11) [1970-1972] ; Jacques PUJOL* (P15) [1971-1978] [1980-1994] ; Yves QUIVIGER (P13) [1971-1988] ; Jean-Louis RAYMOND (P26) [1967-1969] ; Désiré REDON (P26) [1972-1980] ; Yves RIVIÈRE* (P7) [1966-1971] ; Florent SCHIBLER (P24) [1971-1973] ; Patrick SCHMAUCH (P53) [1980-2006] ; Bernard SCHROEDER (P36) [1977-1982] ; Patrick SIMON (P43) [1979-1983] ; Alain STURBOIS (P22) [1974-1976] [1980-1985] ; Lucien TREGUER* (P1) [1966-1970] ; Serge VALTAT (P29) [1975-1978] ; Guy VERGEZ (P5) [1966-1967] ; Gilles WARMÉ (P69) [1978-1980] [1985-1987] ; Marc ZALUSKI (P33) [1978-1980].

* membres du CA ayant eu des fonctions au sein du bureau au cours de cette période.

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Une assemblée générale à la base de Soubise le 03 mai 1969
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Une assemblée générale à Saintes devant la salle de cinéma
Les grandes avancées réalisées sous la présidence d’Eugène GAY

L’association prend ses racines en dehors de l’Aunis et de la Saintonge
– 1967 : CREIL, avec l’adjudant-chef Louis GIRAUT (P9),
– 1967 : BORDEAUX-MERIGNAC, avec l’adjudant Jacques PUJOL (P15),
– 1967 : AVORD, avec l’adjudant Michel BERNARD (P14) dit ”Nanard”,
– 1967 : CAZAUX, avec le lieutenant Charles POISSON (P23),
Le Président E. GAY décide de créer un bulletin de liaison, le premier (le 21 avril 1967) ne comptera que quatre feuilles agrafées et imprimées à la main. Très vite on se rendra compte qu’il faut progresser dans ce domaine, on décide alors de confier la conception et la fabrication à l’imprimerie DELAVAUD qui travaille déjà pour l’École.

+ de 50 années au service des arpètes - DVI 29
Couverture de la 1ère revue

Le nombre d’adhérents ne cesse de croitre mais les premières difficultés pour trouver des volontaires pour composer le conseil d’administration et le bureau apparaissaient déjà.
– 1968 : Le Lieutenant CHRETIEN est fait membre d’honneur.
– 1970 : Lancement de la procédure de reconnaissance d’utilité publique et création du poste de directeur de la publication, le capitaine Yves MARQUET (P9) est le premier titulaire du poste.
– 1971 : L’association ne cesse de croitre et le Secrétaire Général, Charles DUCHESNE (P8) ne peut assurer, seul, les charges toujours plus lourdes de dactylographie et de courrier, un besoin de secrétaire, rémunérée par l’AETA, devient crucial. Ce poste est proposé à son épouse Ginette qui l’accepte. Ainsi s’instaure une tradition qui verra, jusqu’en 1993, l’épouse du Secrétaire Général être la secrétaire salariée de l’Association.
– 1972 : Avec l’arrivée à la vice-présidence du colonel René MASSON, trois commissions sont créées (Comptes et Adhésions, reclassement et publication). C’est aussi une grande partie de nos traditions qui, sous son impulsion, vont voir le jour.
-L’Association sera dotée d’un drapeau.
-Les promotions vont être baptisées du nom d’un ancien élève mort en service aérien commandé ou à la carrière exceptionnelle.
-L’AETA participera au ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe.
C’est également cette année que l’Association est reconnue d’utilité publique
– 1974 : Le Chef d’État-major de l’Armée de l’air décide d’attribuer pour la première fois à une promotion d’arpètes un parrain. La P76 reçoit pour nom de baptême, Sergent Robert NARQUIN.
– 1975 : Le 03 mai de cette année, l’AETA reçoit son drapeau.

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Remise officielle du Drapeau le 03 mai 1975. L’Adc Jacques DELATTRE (P1) reçoit le Drapeau des mains du Lieutenant-Colonel Eugène GAY

+ de 50 années au service des arpètes - DVI 31
Présentation du Drapeau de l’AETA à l’Assemblée Générale du 03 mai 1975 – Gérard CAILLAUD (P35), Roger BERQUEZ (P10), Eugène GAY (P1934), René MASSON (P1932)

– 1976 : En adhérent à l’association « la flamme sous l’Arc », l’AETA participe pour la première fois au ravivage de la flamme.
– 1977 : Pour être toujours plus proche de ses adhérents, l’AETA décide d’organiser, une fois par an, une assemblée régionale. La première a lieu le 5 mars à Colmar en FATAC 1ère RA.

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Nouvelle couverture de la revue (1er trimestre 1977)
+ de 50 années au service des arpètes - DVI 33
Le bureau à l’écoute lors de la première Assemblée Régionale

– 1978 : Changement dans les commissions : comptes & adhésions, publication, reclassement, contentieux (action sociale).
– 1990 : Création au sein du Conseil d’Administration du Président de Région.
– 1980 : Le colonel René MASSON est fait Vice-président d’honneur.

+ de 50 années au service des arpètes - DVI 34
Le Lieutenant-Colonel René MASSON, initiateur des traditions
La 1ère section civile (région Lyonnaise) est créée par Roland MATHIEU (P19)
Période mai 1981 – mai 1987
Président : Robert COLLIGNON (P1939)
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Vice-président :

Michel BERNARD (P14) 1980-1984
Jules LOYZANCE (P46) 1984-1990

Secrétaire général :

Hervé CANTON (P47) 1981-1984
Maurice TOUMIT (P45) 1984-1990

Trésorier général :

Jean FEREC (P13) 1978-1982
Gérard CHAUVET (P46) 1982-1993

Directeur de publication :

J-Pierre AUVIN (P54) 1979-1985
Daniel LABORIE (P68) 1985-1988

Président 1°RA :

Jules LOYZANCE (P46) 1980-1984
André ARRIBOT (P57) 1984-1990

Président 2°RA :

Michel BERNARD (P14) 1980-1984
Yves QUIVIGER (P13) 1984-1989

Président 3°RA :

Jacques PUJOL (P15) 1980-1992

Président 4°RA :

Gérard CAILLAULT (P35) 1980-1982
Marcel BATTAIS (P48) 1984-1985
Raymond BRU (P36) 1985-1991

Membres du Conseil d’Administration :

MM. André ARRIBOT* (P57) [1980-1991] [1994-1995] [1999-2004] ; Bernard AUDEBEAU (P51) [1983-1990] ; Jean-Pierre AUVIN* (P54) [1979-1984] ; Michel BANLIARD (P3) [1966] [1970-1981] ; Marcel BATTAIS* (P48) [1982-1984] ; Michel BERNARD* (P14) [1969-1983] ; Roger BERQUEZ (P10) [1971-1981] ; Yves BONNEAU (P47) [1986-1988] ; Guy BRANGER (P46) [1982-1993] ; Raymond BRU* (P36) [1984-1990] ; Daniel CAGNON (P38) [1981-1987] ; Gérard CAILLAULT (P35) [1974-1982] ; Hervé CANTON* (P47) [1980-1983] ; Henri CAROLA (P1934) [1981-1989] [1991-1994] [1996] ; Gérard CHAUVET* (P46) [1981-1992] ; Robert COLLIGNON* (P1939) [1981-1986] ; Jean-Pierre COROIR (P59) [1983-2000] ; Alain COURTEILLE (P56) [1985-1999] ; Michel DOUCET (P12) [1979-1981] ; André DUFOUR (P19) [1984-1986] [1991] ; Michel DUPRÉ (P24) [1975-1977] [1981-1983] ; Marc FAURE (P59) [1982-1984] ; Jean-Claude FERRAND (P51) [1980-1985] ; Jean FEREC* (P13) [1971-1981] ; Jean-Luc GERBER (P53) [1985] ; Claude GUYOMARD (P48) [1986-1988] [1990-1991] ; Henri HERBAY (P27) [1982] ; Daniel LABORIE* (P68) [1985-1987] ; Patrick LE SERREC (P52) [1978-1985] ; François LE MEUT (P64) [1979-1984] ; Jules LOYZANCE* (P46) [1978-1989] ; Jean-Claude MARGERIDOU (P40) [1978-1981] [1982-1985] ; Guy MAUER (P21) [1973-1981] ; Roland MINODIER (P7) [1966-1978] [1980-1988] ; Jacques MIOTTO (P46) [1986-1990] ; Daniel MOINDRON (P44) [1975-1983] [1987-2005] [2011-2012] ; Claude MONTIER (P26) [1975-1981] ; François PELLETAN (P44) [1972-1995] ; Michel PÉRÈS (P60) [1984-1986] ; Jean-Claude PERROTO (P73) [1982-1990] ; Marcel PIEUCHOT (P19) [1981-1984] [1990-1993] ; Jacques PUJOL* (P15) [1971-1978] [1980-1994] ; Yves QUIVIGER* (P13) [1971-1988] ; Patrick SCHMAUCH (P53) [1980-2006] ; Bernard SCHROEDER (P36) [1977-1982] ; Patrick SIMON (P43) [1979-1983] ; Alain STURBOIS (P22) [1974-1976] [1980-1985] ; Bernard TISSIER (P73) [1982-1984] ; Maurice TOUMIT* (P45) [1984-1989] [1992-1994] ; Gilles WARMÉ (P69) [1978-1980] [1985-1987].

* membres du CA ayant eu des fonctions au sein du bureau au cours de cette période.

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Une assemblée régionale à Contrexeville
+ de 50 années au service des arpètes - DVI 37
Une assemblée régionale à Apt
Principales avancées réalisées sous la présidence de Robert COLLIGNON

Le 16 mai 1981, le Général Robert COLLIGNON qui fut le Commandant de l’École de Saintes de 1974 à 1976, est élu président pour succéder à Eugène GAY qui vient de porter à bout de bras l’AETA pendant 15 ans.
Eugène GAY est fait Président d’honneur de l’Association.
1981 : Jacques PUJOL fonde la 2e section civile à caractère régional en Aquitaine.
1982 : L’École a 50 ans, l’AETA offre une stèle à la mémoire de nos anciens camarades morts au service de la France et de l’Armée de l’air. La cérémonie d’inauguration est présidée par le Général FLEURY Chef d’État-major de l’Armée de l’air.

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Inauguration de la stèle
+ de 50 années au service des arpètes - DVI 39
Emplacement originel de la stèle

1983 : L’Association gère manuellement plus de 6 000 adhérents, il est devenu nécessaire d’informatiser le secrétariat, l’achat du premier ordinateur, dans un premier temps, posera plus de problèmes qu’il n’en solutionnera. C’est aussi le passage de trois à deux promotions par an qui laisse présager un déficit potentiel pour les futures adhésions.
1984 : Michel BERNARD quitte le service actif, il est fait Vice-président d’honneur.
1985 : Acceptation de la confection des drapeaux de la 3° et 4° RA.
1986 : L’AETA a vingt ans, l’anniversaire est dignement fêté le 26 avril et une manifestation de prestige est placée sous la présidence du Chef d’Etat-major de l’Armée de l’air, le Général CAPILLON. À cette occasion, la salle traditions est inaugurée par le général FEVRE commandant les écoles de l’Armée de l’air.
Après deux éditions de l’annuaire ”papier ” de l’AETA ayant demandé un travail énorme et un résultat ne correspondant pas toujours aux attentes de tous, du fait de la mobilité de ses adhérents, il est décidé de mettre un terme à ce projet.
1987 : Changement de format de la revue et celle-ci adopte une nouvelle numérotation.

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La revue de février 1987 portant le numéro 1

À l’issue de son second mandat, Robert COLLIGNON, décide de ne pas se représenter, il propose, lors de l’assemblée générale du 23 mai, le colonel Michel RIBOT (P3) pour lui succéder.
L’Association prend chaque année plus de place dans l’environnement militaire, des drapeaux régionaux de l’AETA sont réalisés, à l’occasion de l’AG que sont remis ceux des 3e et 4e Régions.
Robert COLLIGNON est fait Président d’honneur de l’Association

Période mai 1987 – septembre 1991

Président : Michel RIBOT (P3)
+ de 50 années au service des arpètes - DVI 41
Vice-président :

Jules LOYZANCE (P46) 1984-1990
Patrick SCHMAUCH (P53) 1990-1993

Secrétaire général :

Maurice TOUMIT (P45) 1984-1990
Joseph PORTENGUEN (P44) 1990-1993

Trésorier général :

Gérard CHAUVET (P46) 1982-1993

Directeur de publication :

Daniel LABORIE (P68) 1985-1988

Président 1°RA :

André ARRIBOT (P57) 1984-1990
Gérard BOISSARIE (P63) 1990-1992

Président 2°RA :

Yves QUIVIGER (P13) 1984-1989
Daniel MOINDRON (P44) 1989-1990
Alain COURTEILLE (P56) 1990-1992

Président 3°RA :

Jacques PUJOL (P15) 1980-1992

Président 4°RA :

Raymond BRU (P36) 1985-1991

Rédacteur en chef :

Henri CAROLLA (P1934) 1988-1991
Daniel MOINDRON (P44) 1988-2006

Membres du Conseil d’Administration :

MM. André ARRIBOT* (P57) [1980-1991] [1994-1995] [1999-2004] ; Bernard AUDEBEAU (P51) [1983-1990] ; Maxime BADAUD (P94) [1990-2009] ; Gérard BOISSARIE* (P63) [1989-1996] ; Yves BONNEAU (P47) [1986-1988] ; Jean-Pierre BORNAGHI (P28) [1989] ; Guy BRANGER (P46) [1982-1993] ; Raymond BRU* (P36) [1984-1990] ; Daniel CAGNON (P38) [1981-1987] ; Henri CAROLA* (P1934) [1981-1989] [1991-1994] [1996] ; Gérard CHAUVET* (P46) [1981-1992] ; Jean CHEMARIN (P47) [1988-1990] ; Jean-Pierre COROIR (P59) [1983-2000] ; Michel COROIR (P59) [1991] [1993-1995] ; Alain COURTEILLE* (P56) [1985-1999] ; Marc COUTEAU (P63) [1990-1996] ; Michel DEBRUT (P26) [1989-1991] ; André DUFOUR (P19) [1984-1986] [1991] ; Jean-Philippe FOURQUET (P84) [1989-1994] [1998-2009] ; Claude GUYOMARD (P48) [1986-1988] [1990-1991] ; Patrick HENIN (P59) [1989] ; Daniel LABORIE* (P68) [1985-1987] ; Patrick LE TANNO (P88) [1991-1992] ; Jean LESCARRET (P43) [1991-1996] ; Frédéric LOCCI (P88) [1991-1996] [2000-2002] ; Jules LOYZANCE* (P46) [1978-1989] ; Roland MINODIER (P7) [1966-1978] [1980-1988] ; Jacques MIOTTO (P46) [1986-1990] ; Daniel MOINDRON* (P44) [1975-1983] [1987-2005] [2011-2012] ; Bruno MURU (P58) [1988] ; François PELLETAN (P44) [1972-1995] ; Jean-Claude PERROTO (P73) [1982-1990] ; Marcel PIEUCHOT (P19) [1981-1984] [1990-1993] ; Joseph PORTENGUEN* (P44) [1990-1995] ; Jacques PUJOL* (P15) [1971-1978] [1980-1994] ; Yves QUIVIGER* (P13) [1971-1988] ; Michel RIBOT* (P3) [1987-1992] ; Patrick SCHMAUCH* (P53) [1980-2006] ; Maurice TOUMIT* (P45) [1984-1989] [1992-1994] ; Gilles WARMÉ (P69) [1978-1980] [1985-1987].

* membres du CA ayant eu des fonctions au sein du bureau au cours de cette période.

+ de 50 années au service des arpètes - DVI 42

Une assemblée à Paris en 1986

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Une assemblée régionale à Achern en 1990

Avancées et évènements marquants de la période Michel RIBOT
Un nouvel échelon est gravi par la revue dans la hiérarchie des publications. Elle est désormais inscrite à la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse. L’inscription à cette commission permet de diminuer les coûts de distribution de la revue et de bénéficier d’une TVA réduite.
1987 : Mise en service de la nouvelle carte adhérent.
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Les deux formats de carte
1988 – Le livre « Les écuyers du ciel », une chronique sur la vie des arpètes, coécrite par Michel RIBOT et José MAIGRE est édité et connait un certain succès. Une première tentative de cette nature avait été faite en 1970 par un éducateur de la P59, Philippe-Edouard MARTEAU qui avait écrit deux ans peut-être un homme n’avait connu qu’une diffusion limitée aux promotions présentes à l’École à cette époque.
Une allée de la base de Saintes est baptisée ”Allée du général Robert”, en effet, le général André Robert (P1936), a été le premier apprenti mécanicien promu Général.
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19 décembre 1988, inauguration de l’allée du général ROBERT
+ de 50 années au service des arpètes - DVI 46
19 décembre 1988, inauguration de l’allée du général ROBERT

1990 – Nouvelles commissions : Comptes & adhésions, Action Sociale et Aide à la Reconversion (ASAR), Publications, Relations Publiques.
Après six années passées, l’un, à la vice-présidence, l’autre au poste de Secrétaire Général, Jules LOYZANCE et Maurice TOUMIT quittent le service actif et souhaitent mettre fin à leurs mandats, ils sont remplacés respectivement par les adjudants-chefs Patrick SCHMAUCH (P53) et Joseph PORTENGUEN (P44).
Jules LOYZANCE est fait Vice-président d’honneur de l’Association
Maurice TOUMIT devient le premier Secrétaire Général d’honneur de l’AETA.

Période septembre 1991 – juillet 1993
Président : Marcel PIEUCHOT (P19)
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Vice-président :

Patrick SCHMAUCH (P53) 1990-1993

Secrétaire général :

Joseph PORTENGUEN (P44) 1990-1993

Trésorier général :

Gérard CHAUVET (P46) 1982-1993
Maxime BADAUD (P94) 1993-2010

Président 1°RA :

Gérard BOISSARIE (P63) 1990-1992

Président 2°RA :

Alain COURTEILLE (P56) 1990-1992

Président 3°RA :

Jacques PUJOL (P15) 1980-1992

Président 4°RA :

J-Pierre COROIR (P59) 1991-1992

Président R.A.N.E. :

Alain COURTEILLE (P56) 1992-1999

Président R.A.M. :

J-Pierre COROIR (P59) 1992-1993

Président 4°RA :

Jacques PUJOL (P15) 1992-1994

Rédacteur en chef :

Daniel MOINDRON (P44) 1988-2006

Membres du Conseil d’Administration :

MM. Gérard ALIBERT (P57) [1992-1997] ; André ARRIBOT (P57) [1980-1991] [1994-1995] [1999-2004] ; Maxime BADAUD* (P94) [1990-2009] ; Gérard BOISSARIE* (P63) [1989-1996] ; Guy BRANGER (P46) [1982-1993] ; Max CALMON (P57) [1993-1995] ; Henri CAROLA (P1934) [1981-1989] [1991-1994] [1996] ; Gérard CHAUVET* (P46) [1981-1992] ; Jean-Pierre COROIR* (P59) [1983-2000] ; Michel COROIR (P59) [1991] [1993-1995] ; Alain COURTEILLE* (P56) [1985-1999] ; Marc COUTEAU (P63) [1990-1996] ; Michel DEBRUT (P26) [1989-1991] ; André DUFOUR (P19) [1984-1986] [1991] ; Jean-Philippe FOURQUET (P84) [1989-1994] [1998-2009] ; Yannick GORSE (P74) [1993-2001] ; Claude GUYOMARD (P48) [1986-1988] [1990-1991] ; Patrick LE TANNO (P88) [1991-1992] ; Jean-Yves LESCARRET (P43) [1991-1996] ; Frédéric LOCCI (P88) [1991-1996] [2000-2002] ; Daniel MOINDRON* (P44) [1975-1983] [1987-2005] [2011-2012] ; Patrick MONNERAY (P77) [1993-2001] ; François PELLETAN (P44) [1972-1995] ; Marcel PIEUCHOT* (P19) [1981-1984] [1990-1993] ; Joseph PORTENGUEN* (P44) [1990-1995] ; Jacques PUJOL* (P15) [1971-1978] [1980-1994] ; Michel RIBOT (P3) [1987-1992] ; Patrick SCHMAUCH* (P53) [1980-2006] ; Maurice TOUMIT (P45) [1984-1989] [1992-1994].[1985-1987].

* membres du CA ayant eu des fonctions au sein du bureau au cours de cette période.

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Une Assemblée Régionale à Lyon
Principales évolutions sous l’égide de Marcel PIEUCHOT
L’Association prend chaque année plus d‘ampleur, elle compte de plus en plus d’adhérents à devenir rapidement la plus grande association du Ministère de la Défense, la gestion comptable devient très complexe il est nécessaire de la faire évoluer avec son temps.
Le nouveau président est un homme énergique. Outre la réforme des statuts, il lance et fait réaliser le plan comptable de l’AETA. La mise en conformité demandera beaucoup de travail aux membres du Bureau national sur plusieurs années.
1992 : Après une tentative décevante de faire réaliser notre revue par une société spécialisée qui durera un an, il est décidé de doter le Rédacteur en chef, Daniel MOINDRON, d’un véritable logiciel de Publication Assistée par Ordinateur (PAO) afin d’économiser le coût de saisie du texte.
1993 : La revue réalisée avec ces moyens est diffusée, elle a une couverture couleur et l’intérieur noir et blanc et sera baptisée ”la revue des écuyers du ciel”. Trois ans plus tard elle sera entièrement réalisée en couleur.
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La première revue avec une couverture couleur
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La première de la revue baptisée « les écuyers du ciel »
En juillet 1993, Marcel PIEUCHOT, estimant que l’organisation de l’AETA n’évolue pas conformément à ses attentes et constatant que le bureau et les administrateurs ne le suivent pas, décide de démissionner.
Le Vice-président, Patrick SCHMAUCH, prend alors la présidence par intérim. En septembre, il est confirmé dans ses fonctions par le Conseil d’administration.
A suivre…….