Nous apprenons avec tristesse le décès le 19 mai de Michel JULLIEN (P14) à l’âge de 86 ans.
Michel était un fidèle de notre association.
Ces obsèques auront lieu en l’église de RUSTREL le Mercredi 24 mai à 15h00 suivies de l’inhumation au cimetière. Son corps repose au funérarium d’APT.
L’AETA présente ses plus sincères condoléances à la famille, amis et proches de Michel.

TEMOIGNAGE :

Mon ami, Albert TREGON vient de me prévenir que notre copain Michel JULLIEN nous avait  quitté récemment pour ce monde que l’on appelle  » au de la » avec son cortège de mystères.
Petit à petit notre groupe d’adhérents se rétrécie, nous ne sommes plus nombreux pour parler de nos souvenirs. Par contre, dans le paradis des arpètes, la P14, retrouve hélas ses effectifs qui ont fait sa force lors de notre passage sur terre.
En tant que correspondant de la P 14, Albert a essayé de me prévenir, mais je n’étais pas présent en pays d’Apt, étant moi même impacté par un décès dans ma famille.
A cet instant ma pensée va vers son épouse et ses enfants, c’est au nom de toute la P 14, que je leur présente nos sincères condoléances.
Michel est décédé le 19 mai pour être inhumé au petit cimetière de Rustrel le 24 mai.
A sa sortie de Rochefort avec le brevet d’électricien sol, sa première affectation fut Reims, c’était en 1956, de cette base il est parti pour effectuer la campagne de Chypre qui avait pour raison essentielle la protection du canal de Suez. Ensuite son parcours professionnel se poursuit avec comme horizon les bases de Fribourg, Metz, Biscarrosse, le plateau d’Albion ou successivement il occupera le poste de chef de site sur les PCT1 et PCT2 (Poste de conduite de tir). C’est en tant que Major qu’il prendra sa retraite en 1984, il était alors sur la base de Mont De Marsan avec entre les mains la destinée de la centrale électrique.
Michel de retour en pays d’Apt ou définitivement il avait posé ses valises, avait deux passions, la première, avec son épouse ils aimaient à bord de leur camping car sillonner et découvrir les paysages de notre belle France.
J’en viens à sa deuxième passion, il aimait les belles comtoises et sa petite mécanique qui n’avait pus de secret pour lui ; Les Comtoises ont rythmé la vie de nos campagnes en égrenant le temps qui passe, hélas souvent trop vite, sans toi elles vont faire sonner leur carillon de tristesse.
Mon cher Michel, vieux copain, à Albert et moi tu vas nous manquer.
Guy PETITJEAN correspondant de la P14