Le retrait de service d’un aéronef marque toujours la fin d’une époque. Il marque aussi le passage de témoin, d’une génération d’aéronef à une autre, d’une génération de pilotes et de mécaniciens à une autre.

Après plus de cinquante années de bons et loyaux services, le C160 Transall, fruit de l’intelligence de centaines d’ingénieurs et techniciens et d’un pari audacieux, celui de la coopération franco-allemande, va être retiré du service et mettra ainsi un terme à sa carrière.

Voici venue l’heure de son dernier vol, dernier tour dans l’arène, avant le temps du démantèlement et de la mise à mort.

L’auteur, arpète (P 104), pilote de C160 et ancien commandant de l’ET 2.64 Anjou, a souhaité lui rendre hommage au travers de cet essai construit à partir d’anecdotes et de faits réels, sans pour autant être autobiographique. Le récit met en scène un équipage en opération extérieure, au Tchad.

Selon une croyance de la Grèce antique, les cygnes, lorsqu’ils sentent leur dernière heure arriver, chantent, à ce moment précis, avec plus de force. Le chant du cygne, traduit ainsi l’émotion de quitter les siens pour rejoindre l’au-delà.

Pour notre bel oiseau de métal, équipé de 2 turbopropulseurs Rolls Royce Tyne 22, ce chant du cygne sera un ultime chant du Tyne.

Pourtant, cette mélodie douce et unique résonnera encore longtemps dans les tympans des hommes et des femmes qui avec passion et abnégation, l’ont conçu puis mis en œuvre sous toutes les latitudes.

 

Ce projet est désormais clos, l’ouvrage sort en avril et est d’ores et déjà disponible sur le site des éditions de l’officine :

https://leseditionsdelofficine.fr/a-paraitre/308-le-chant-du-tyne-transall-mon-frere-d-arme-eric-le-bras-9782355513411.html