Nous sommes trois arpètes de la Promotion P 25 rentrés à Saintes en 1957.
En 2026, cela fera 69 ans que nous avons fait connaissance et, depuis toutes ces années, nous avons gardé des contacts très proches.
Gérard LEROY, Jean-Marc BELLANGER et Roland COVAREL !
Nous nous sommes retrouvés une fois encore à Narbonne, chez les Leroy, lors d’une réunion alliant leur grande famille et de nombreux amis issus de leur vie culturelle et professionnelle.
La raison de cette journée, fêter le 60ème anniversaire de mariage de Gérard Leroy et Jacky sa charmante épouse. (mariés le 25 novembre 1965).

Après le cursus normal, Saintes et rue Bégond à Rochefort, nous avons tous les trois opté en 1959 pour la spécialité dénommée au sein de l’armée de l’Air des « mécanos fils ! » (autrement appelée 45).
Ce choix nous a transporté au sein de l’école militaire de la Base Aérienne de Fez au Maroc. L’envie déjà de voir du pays.
Nous y sommes restés une année pour apprendre notre future spécialité.
L’armée de l’Air, à notre retour en France en Nord Atlas, nous a alors dirigé chacun dans une affectation différente.
Mais qui dit « 45 » pense téléphone et donc contacts.
Gérard Leroy, le premier de nous trois, a lâché la tenue militaire au bout de sept années pour suivre sa recherche d’un lendemain plein de questions et d’envies.
Il trouve lors d’une cérémonie de mariage sa belle pharmacienne en devenir et la suit dans ses études. Il serait trop long de faire un point complet sur leur parcours jusqu’à ce jour.
En quelques phrases un résumé des nouvelles voies prises par Gérard.
Gérard est théologien laïc, spécialiste de science et théologie des religions. Avant d’être professeur de philosophie morale, il a travaillé dans différents domaines rattachés à la santé, enfin comme conseiller ministériel. Pendant 7 ans il a assuré la fonction de Secrétaire Général de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (section française).
Il fut, avec Bernard Kouchner, l’un des fondateurs de l’association RÉUNIR, dont il a été vice-président.
Il a fondé le pole universitaire catholique de Narbonne dont il a longtemps assuré la direction. Il a publié de nombreux livres dont, pour ne citer que ces deux-là, « En l’an 200 avant toi ! » et « Regards croisés sur le temps qui passe ». Enfin pour en savoir davantage faites une recherche sur www.questionsenpartage.com.
Jean Marc Bellanger quittera l’armée de l’Air alors qu’il œuvrait à Cinq Marc la Pile après un long séjour au CTAC de Paris Victor.
Il partit avec le grade d’adjudant-chef pour intégrer la Préfecture de Tours (sa ville natale) dans un emploi « réservé ».
Musicien de qualité, « Chicago », tel est son surnom, jouait aussi bien du saxo que de l’accordéon et nous fit vibrer à Paris mais aussi à Djibouti où nous nous sommes encore retrouvés lui arrivant moi sur le départ.
J’ai quitté ma dernière affectation à Drachenbronn en 1974.
J’étais alors adjudant. J’ai rejoint une petite entité à Grenoble qui avait comme clients les entreprises de recherche autour de l’atome rue des Martyrs à Grenoble. Tels le C E A, l’institut Leo-Langevin ou le C N R S mais aussi le monde médical comme Becton-Dickinson ou technique avec Merlin Gerin.
Rapidement, je me suis senti l’âme commerciale.
Je troquais ma connaissance technique issue des écoles militaires et découvrais les affres parfois de la déconvenue d’une entrevue sans commande. Le temps passant, l’assurance améliorée, les résultats étaient avérés ce qui me value quelques voyages aux USA en récompense de nos sponsors. Retraité à 60 ans, j’ai navigué dans le bénévolat et même été élu et adjoint, moi le savoyard, dans le village natal de mon épouse Chatillon en Diois (26).
Mais je reviens à cette cérémonie d’anniversaire.
J’avais prévu d’offrir à nos hôtes ainsi qu’à Jean Marc et Hélène une casquette d’arpète évidemment. Parmi les invités un certain Bernard Kouchner.
Nous l’avions rencontré, invité, nous les arpètes, sous les ors de la république au quai d’Orsay lors d’une cérémonie. Ce soir-là Gérard, pour son travail en faveur du dialogue interreligieux était distingué par la République et reçu le ruban bleu de la part du ministre des affaires étrangères. Soirée lumineuse.
Gérard, fondeur invétéré comme Jacky d’ailleurs, a été celui qui a décidé B K comme il le nomme à l’aide d’un peu de technique non seulement de courir mais de participer aux 20 Km de Paris et en 92 au marathon de New York.
Avec l’accord de mes deux arpètes, nous avons décidé de faire de Bernard Kouchner « l’arpète d’un jour » en lui offrant une casquette. Ravi !

Nous avons posé pour la postérité (pas sûr mais pour le plaisir), sur cette photo souvenir.
Ce fut une belle journée avec quelques discours, dans une ambiance familiale ou le délicieux repas ajoutait un sourire de plus à chacun.
Le dicton ne ment pas 69 ans plus tard : « Arpete un jour, Arpete toujours » l’Amitié en partage.
Jacky et Gérard Leroy Jean-Marc, Hélène, Roland, les Leroy et B. K.

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