Nous n’étions pas certains, en quittant Rochefort où se déroulait notre XIVème rencontre l’an dernier, que la XVème verrait le jour, mais c’était sans compter sur la détermination de Daniel et Sophie Humbert qui ont eu l’excellente idée de nous rassembler dans le Puy de Dôme, à l’IGESA d’Enval / Volvic, à une quinzaine de kms au nord de Clermont-Ferrand.
Nous les remercions, car n’étant pas originaires de cette région, ils ont réussi, même à distance, à nous concocter un excellent programme de visites.
Nous sommes arrivés le lundi 8 septembre en fin d’après-midi dans cet établissement situé dans un très beau parc arboré, et avons retrouvé avec plaisir nos amis et amies.
Après l’installation dans nos chambres, nous nous sommes réunis dans la salle attenante au bar : discussions, souvenirs et nouvelles de ceux qui ne peuvent pas ou plus participer à nos retrouvailles.
Nous avons rejoint le restaurant dont la cuisine est variée et très appétissante (large choix d’entrées et de desserts en buffets et plats chauds au choix servis à l’assiette). Le personnel de salle est aux petits soins et toujours avec le sourire.
Après le dîner, nous sommes retournés dans la salle de réunion où notre camarade Jacques Grussenmeyer, instructeur de parachutisme, leader en vol de l'équipe Créateur équipe Phénix, nous a projeté une vidéo : « Il était une fois l’équipe Phénix ».
Mardi 9 septembre
Bien reposés et après un bon petit déjeuner, nous partons à 8h30 en bus, pour une journée dédiée à la découverte des volcans. (Un bus très confortable et un excellent chauffeur, qui tout au long de ces quatre jours nous donnera des explications sur tous les lieux traversés)
Le car nous emmène au pied du Puy de Dôme et nous rejoignons la Maison de Site d’Orcines où nous embarquons à bord du train électrique à crémaillère, le « Panoramique des Dômes ». Ce train nous emmène à 1 465 mètres d’altitude en 15 minutes et nous dévoile une vue remarquable sur cet ensemble géologique unique au monde.

Le long du trajet, nous rencontrons quelques courageux qui montent à pied par le sentier des muletiers ou celui des chèvres.
Parmi les 80 volcans inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, seul le Puy de Dôme est accessible à tous les publics grâce à ce train.
A la sortie de la gare, deux guides nous attendent pour une découverte commentée du volcan.
Le Puy de Dôme offre un panorama exceptionnel sur les volcans de la Chaîne des Puys et sur la faille de Limagne.
C’est un volcan endormi de la Chaîne des Puys dont la seule et unique éruption a eu lieu il y a environ 11 000 ans. Une éruption de type péléen, caractérisée par de la lave pâteuse riche en silice qui ne peut s’écouler et qui forme un dôme.
Le Puy de Dôme résulte de l’apparition de deux dômes successifs. La partie la plus basse, où nous nous retrouvons en sortant de la gare, correspond au dôme le plus ancien, tandis que l’antenne, elle, repose sur le dôme le plus récent, à l’Est.
Cette antenne a été construite en 1956 et 1957. Ce relais de télévision a été installé sur ce site du fait de sa proximité de la région clermontoise et de son altitude, permettant ainsi à plus de foyers de capter la télévision.
L'Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand est un observatoire des sciences de l'univers dépendant du Centre national de la recherche scientifique(CNRS) et de l’Université Clermont-Auvergne. Fondé en 1876 par Émile Alluard sous le nom d'Observatoire du Puy de Dôme, il s'est nommé l'Institut et observatoire de physique du globe de 1921 à 1985.
Au fil de notre visite, nous découvrons également les vestiges de l'un des plus grands sanctuaires de montagne de l'Empire romain, construit au milieu du IIe siècle de notre ère : le temple de Mercure. Ainsi, au IIème siècle, le plus grand temple de montagne de la Gaule romaine se trouvait au sommet du puy de Dôme ! Principalement dédié à Mercure, à la fois dieu du commerce et protecteur des voyageurs, ce grand sanctuaire à terrasses était un haut-lieu de pèlerinage. Aujourd'hui, les vestiges du Temple de Mercure ne rendent que faiblement compte de la monumentalité du sanctuaire.
Nous nous arrêtons aussi devant une stèle qui rappelle l'exploit d'Eugène Renaux qui réussit à rallier Paris au sommet du puy de Dôme le 7 mars 1911, après 5 h 10 de vol à bord d’un biplace rudimentaire, remportant le fameux Grand Prix Michelin d’un montant de 100000 francs : le pilote devait couvrir en moins de six heures le trajet Paris-le sommet du puy de Dôme (340 km à vol d’oiseau) et s’y poser après avoir viré autour de la cathédrale, tout en emportant un passager.
Nous redescendons vers le restaurant tout en contemplant les nombreux amateurs de parapente qui s’en donnent à cœur-joie sous le soleil.
Après le repas, nous reprenons le train pour retrouver notre car qui nous emmène vers une autre découverte : le volcan de Lemptégy.

Né il y a 30 000 ans, le volcan de Lemptegy est un vrai volcan d’Auvergne, que l’on a parcouru en petit train électrique. Surprenante visite à l’intérieur d’un volcan à ciel ouvert qui nous propose une véritable découverte géologique et historique ! Bombes volcaniques, scories, cheminées, dykes … n’ont plus de secret pour nous !
À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le site est choisi pour l’extraction de ses scories volcaniques dont on extrait la pouzzolane dans le souci de reconstruire des villes défigurées par le conflit. Il faut dire que la pouzzolane possède des propriétés tout à fait remarquables : légère et poreuse, elle affiche une isolation phonique et thermique à toute épreuve. La couleur des scories dans le volcan peut fortement varier de gris sombre presque noir, à un rouge brun : cette couleur est en lien direct avec le niveau d'oxydation du fer qu'elles contiennent. Grâce à cette activité industrielle et à la participation du monde scientifique, la structure interne du volcan de Lemptégy a été dévoilée au grand public. En fin de visite, deux attractions (« aux origines » et « le volcan express ») nous font assister comme si on y était à la formation de la Chaîne des Puys… et même à son réveil ! Sensations garanties à bord de ces deux animations.
Après cette journée riche en découvertes, nous reprenons le car qui nous ramène à Enval pour le dîner.
Mercredi 10 septembre
8h 45, nous montons dans le bus en direction de Clermont-Ferrand.
Nous rejoignons la place de la Victoire où nos guides nous attendent pour une visite commentée du centre historique. La ville moderne est née de l'union au XVIIe siècle de deux anciennes villes rivales, Clermont et Montferrand. La ville gallo-romaine d'Augustonemetum apparaît après la disparition de la métropole arverne Nemossos. Elle prend ensuite le nom d'Arvenis puis de Clermont. Au début du XIIe siècle, les comtes d'Auvergne fondent la ville concurrente de Montferrand. En 1630, Louis XIII impose par l'édit de Troyes l'unification des deux villes voisines. Cette union sera réaffirmée par Louis XV en 1731.
Au milieu de la place de la Victoire, se trouve une fontaine surmontée de la statue du pape Urbain II, désignant, de sa main droite, la direction de la Terre Sainte. C’est lui qui lança la première croisade à Clermont en 1095. Réalisée, en bronze, par le sculpteur Henri Gougouillon, elle est située face à la Cathédrale. L'emblématique cathédrale Notre Dame de l'Assomption se dresse sur la butte centrale de Clermont. C'est le premier et plus vaste édifice entièrement construit en pierre de lave de Volvic.

Elle est construite à partir de 1248 par l’évêque de Clermont, Hugues de La Tour. Jean Deschamps le maître d’œuvre délaisse l’arkose pour se tourner vers la pierre volcanique issue des coulées de lave du puy de la Nugère à Volvic. Par ce choix fondamental, il façonne pour toujours l’image de la ville et des villages alentours. La cathédrale, restée inachevée pendant plus de cinq siècles, acquiert sa silhouette si reconnaissable grâce à l’architecte Eugène Viollet-le-Duc qui la dote d’une façade harmonique et de deux flèches. Ainsi, l’édifice devient un condensé du style gothique et néogothique autant par son architecture que par ses décors intérieurs et son mobilier. La cathédrale présente une prestigieuse collection de vitraux médiévaux.
En sortant de la cathédrale, nous découvrons l’Hôtel de ville également réalisé avec la pierre de Volvic. Au détour des ruelles se révèlent des hôtels particuliers et fontaines de style Renaissance, des terrasses, musées, salles d'expositions et de nombreuses boutiques qui invitent à chiner. Nous nous dirigeons vers le quartier du Port où trône la basilique Notre-Dame-du-Port inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Compostelle. Notre Dame du Port se niche dans l'ancien quartier du Portus, nom rappelant l’activité marchande de Clermont-Ferrand. Sa construction remonterait au premier tiers du XIIe siècle. Elle est célèbre pour son chevet pyramidal orné de rosaces, son portail sculpté et plus de 250 chapiteaux romans aux remarquables décors. Outre le Pape Urbain II, deux autres personnages sont liés à cette ville : le chef arverne Vercingétorix qui, à tête des troupes gauloises, remporte la bataille de Gergovie en 52 avant Jésus-Christ et Blaise Pascal, né le 19 juin 1623 à Clermont.
Nous rejoignons notre bus qui nous emmène au restaurant « The Oval – Brasserie ASM » située à deux pas du mythique Stade Marcel-Michelin.
Après un copieux repas, nous partons pour deux destinations différentes : visite de l’AIA pour les arpètes et visite du musée de la céramique pour les dames.

L’Atelier Industriel de l’Aéronautique de Clermont-Ferrand (AIA CF) dépend du Service Industriel de l’Aéronautique (SIAé). Le SIAé est rattaché à l’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace. Il se compose d’une direction centrale située à Paris (Arcueil) et de 5 Ateliers Industriels de l’Aéronautique (AIA) dont celui de Clermont-Ferrand.
L’AIA de Clermont-Ferrand est un outil industriel moderne au sein et au service des Forces armées françaises pour réaliser le maintien en condition opérationnelle d’aéronefs militaires tels que l’A400M atlas, le C130H Hercules, le C160 Transall, le Rafale, le M 2000, l’alpha Jet, le Tigre, le Puma et la Gazelle. Avec près de 1300 personnes sur son site de Clermont-Ferrand, il fait partie des plus grosses entreprises industrielles du département.
Pendant que nous arpentions les nombreux ateliers, nos épouses se sont dirigées vers Lezoux, petite ville située à une vingtaine de minutes de Clermont-Ferrand. La ville fut l’un des plus grands centres de production de céramique de l'Empire romain entre les Ier et IVe siècles de notre ère. Réunis sur plusieurs dizaines d’hectares, des potiers ont façonné des millions de vases, ensuite exportés à travers le monde romain.
Le Musée de la Céramique de Lezoux offre une immersion dans l'art et le savoir-faire des Gaulois à travers une collection remarquable de poteries anciennes. Le musée présente des pièces emblématiques, allant des amphores ornées aux objets de la vie quotidienne. Ces objets permettent de découvrir la vie quotidienne d’une famille gallo-romaine, offrant un éclairage précieux sur les habitudes et les coutumes de l'époque. La visite permet également d'explorer les techniques artisanales ancestrales et l'évolution des formes et des décorations au fil des siècles.
Retour à l’IGESA au terme d’une journée bien remplie.
Jeudi 11 septembre
En route pour « l’Aventure Michelin » à Clermont-Ferrand.

Devant la façade, trône le plus gros pneu du monde : 5 tonnes, vraiment impressionnant ! Visiter l’Aventure Michelin, c’est entrer dans un musée qui lie étroitement une famille : Michelin et une ville : Clermont-Ferrand et ce, depuis 1889. Installé dans un ancien atelier de l’entreprise de pneumatiques, ce musée inauguré en 2009, nous met tout de suite dans l’ambiance, puisque le hall d’accueil s’ouvre sur trois véhicules : une Micheline, un avion Bréguet et une formule 1, montrant que Michelin a su créer des pneus pour tous types de véhicules. N’oublions pas également de mentionner la présence du célèbre Bibendum né de l’observation, par Edouard Michelin, de pneus posés les uns sur les autres auxquels, disait-il, il ne manquait que des bras pour faire un personnage.
Les deux frères, André et Edouard Michelin, ingénieurs centraliens, reprennent en 1889, à Clermont-Ferrand l’entreprise familiale de caoutchouc héritée de leur mère. Ils créent Michelin et Société, dans la petite usine des Carmes et se lancent dans la fabrication de pneumatiques. C’est le début d’une aventure qui, née à la fin du XIX -ème siècle, traverse le XX -ème et se prolonge jusqu’à nos jours, faisant de l’entreprise le leader mondial de la fabrication de pneus.
Pendant la première guerre mondiale, ils participent à la mise au point des avions Bréguet Michelin. Ces avions sont livrés à l’armée à prix coûtant et sont surtout utilisés pour des bombardements nocturnes. Le train n’est pas oublié puisque, dans les années trente, Michelin met au point la Micheline, un autorail qui est équipé d’un pneu rail qui améliore le confort des voyageurs.
Formule 1, véhicules lunaires de la Nasa, vélos … tout ce qui roule intéresse la firme Michelin et le musée montre tout cela.
Toujours au service du plus grand nombre, Michelin est à l’origine de la 2 CV, la plus populaire des voitures françaises, produite de 1949 à 1990. Et parce que voyager est aussi un plaisir, Michelin développe aussi tout ce qui accompagne et guide les voyageurs : cartes routières, guides (rouges et verts) panneaux de signalisation, sécurité routière, outillage spécialisé.
L’Aventure Michelin consacre aussi une part importante au rôle social – le paternalisme – de l’entreprise qui, pour attirer une main d’œuvre indispensable à son développement, construit des cités ouvrières au XXème siècle. Tout autour, sont aussi créés les services indispensables aux habitants : écoles, magasins, stades, cliniques, maternité, église …
Après cette visite très intéressante nous nous dirigeons vers le village de Chabreloche au restaurant
« Chez Virginie ».
L’après- midi est consacré à la visite d’une charcuterie artisanale et d’une coutellerie dans les environs de Thiers.
La Maison Fournet- Fayard, située à La Monnerie-le- Montel, aux confins du Haut-Forez et des Bois Noirs, fabrique artisanalement des produits du terroir de grande qualité : salaisons, conserves, plats cuisinés, boucherie et charcuterie.
Cet amour inné de la tradition, Georges l’a transmis à son fils Christian ainsi qu’à son petit-fils, Jocelyn, aujourd’hui aux commandes de l’entreprise. Ce dernier perpétue la même approche, au service des mêmes spécialités, dans un esprit ouvert aux évolutions technologiques comme son père. Car l’excellence passe aussi par des outils de production adaptés, notamment à la réglementation européenne, comprenant des salles de découpe, de transformation, de cuisson, ainsi que des chambres de séchage.
Une petite dégustation des différentes spécialités, quelques achats et nous voilà repartis vers le Pays Thiernois pour une visite rencontre avec un maître coutelier.
Coutellerie fondée en 1854, les établissements Chazeau-Honoré conservent une fabrication artisanale en couteaux de poche, de table, de chasse…
La Coutellerie Chazeau-Honoré est située au lieu-dit Chailas à La Monnerie Le Montel. Restée entreprise familiale, ce sont Robert Chazeau et ses deux fils, Nicolas et Franck, qui gèrent actuellement la coutellerie. Nous suivons les différentes étapes de la fabrication du simple morceau de bois et d’acier jusqu’au couteau au manche pratique et à la lame affûtée et brillante.
Chez les Chazeau dès le plus jeune âge on a deux passions : la coutellerie et la chasse. Ce n’est donc pas par hasard qu’ils allient ces deux passions pour créer des couteaux classiques personnalisés. Ils maîtrisent la technique de l’inclusion, transformant ainsi un simple couteau en une pièce personnelle. Pour cela, ils incorporent des matériaux divers (plumes, coquillages, mouches de pêche, photos…) au sein du manche du couteau. Le couteau personnalisé grâce à l'inclusion répond à une demande croissante pour des articles sur-mesure. Ce caractère personnalisé attire les collectionneurs et les amateurs de coutellerie, qui recherchent non seulement un outil, mais également une pièce qui reflète leur personnalité et leur goût. Ils possèdent aussi le savoir-faire pour réaliser la gravure de motifs ou simplement de votre nom sur le manche ou la lame du couteau.
Même s’ils ont trois monteurs à domicile pour la finition, la coutellerie Chazeau veut rester aussi autonome que possible c’est pourquoi ils ont le matériel de découpage, de trempe, de montage, de polissage, d’affûtage, de gravure au sein de leurs locaux.
Nous regagnons l’Igesa pour le dîner.
Vendredi 12 septembre
Nous prenons le bus en direction de Saint-Nectaire.
Aux portes du Massif du Sancy sur les hauteurs de Saint-Nectaire le petit village de Farges nous attend ! Nous allons découvrir « les Mystères de Farges » une visite passionnante à travers des grottes, d'anciennes habitations troglodytiques médiévales avec une cave d'affinage du saint-nectaire fermier AOP. Après une petite dégustation, nous entrons dans une grotte et munis de lunettes spéciales, nous assistons à un diaporama de photos en relief, en 3 dimensions, vieilles de plus de 100 ans ! Il y a 100 ans, Monsieur Viginet s'était improvisé ambassadeur de Saint-Nectaire et de l'Auvergne à Paris où il avait fait fortune. Pour faire connaître sa région, il avait photographié en stéréoscopie les paysages et les personnages qu'il aimait tant. Ce procédé photographique inventé en 1840 permet d'obtenir l'impression du relief à partir de deux images planes presque identiques. Les photographies de Monsieur Viginet sont donc des photographies en relief qui ont été prises entre 1902 et 1908 sur Saint-Nectaire et les environs. Extraordinaire voyage dans le temps qui passe ! Nous entrons ensuite dans une cave d’affinage. Les fromages sont déposés en cave à l'âge de huit jours. Au cours de l'affinage, la croûte se forme naturellement grâce au développement de la moisissure grise, le Mucor, appelé localement le « Poil de chat ».
La coloration « grisâtre marron » de la croûte du fromage fermier est le signe caractéristique d'un vieillissement en cave.
La famille Bellonte fabrique et affine du Saint-Nectaire fermier au lait cru depuis 8 générations.
Un petit tour dans la boutique afin de rapporter quelques produits locaux, et nous montons à l’Auberge « la Grange d’Alphonse », restaurant aménagé dans le cadre exceptionnel d'une ancienne grange couverte de chaume. Nous goûtons leur spécialité la Phonsounette : des pommes de terre au saint-nectaire fondu, accompagnées d'une délicieuse saucisse aux choux grillée. En dessert une « pompe aux pommes » nous est servie
Au terme du repas, le car nous conduit vers la station du Mont-Dore.
Aux sources de la rivière Dordogne (la Dore et la Dogne), la station du Mont-Dore offre une multitude de loisirs : randonnée, sports de pleine nature ou sports d’hiver quand la neige s’installe sur les pentes du volcan du Puy de Sancy.
Et comme l’eau et l’air sont toujours purs, Le Mont-Dore est aussi une station thermale réputée.

L'établissement thermal du Mont-Dore bénéficie d’eaux minérales stimulant l’immunité, ainsi que de gaz thermaux uniques particulièrement efficaces pour soulager les affections rhumatologiques, traumatiques et des voies respiratoires.
Nous sommes attendus pour une visite guidée des thermes.
Derrière la façade austère, en pierre de lave, la richesse du décor intérieur du centre de cure thermale est éclatante : peintures, mosaïques et fresques polychromes, datant pour certaines du XIXème siècle, charpente métallique à la Gustave Eiffel, vastes salles aux plafonds peints, coupoles, marbres, ruines romaines sculptures…
Nous voici presque arrivés à la fin de notre de séjour.
De retour à l’Igesa, nous nous installons sur la terrasse du restaurant pour notre traditionnelle dégustation du Pineau charentais.

Et voilà que se pose la question : était-ce notre dernière rencontre ? Est-ce que quelqu’un prend la relève ? 2026 sera pour la plupart d’entre nous l’année de nos 80 ans et ce serait bien de fêter cela.
Miracle ! Suite à un coup de fil de Jean-Marie Lecourt qui avait déjà envisagé un séjour au Pays Basque, mais ne peut s’en occuper pour raisons familiales, ce sont Jean-Claude et Jacqueline Izaac qui prennent en charge ce futur séjour à Hendaye. Merci à eux pour leur engagement.
C’est sur cette bonne nouvelle que nous nous rendons au restaurant pour un dernier repas.
Samedi 13 septembre
L’heure de se dire au revoir est arrivée. Après le petit déjeuner, les valises bouclées, chacun repart vers sa destination en pensant déjà que l’on se retrouvera l’année prochaine pour de nouvelles découvertes.
Merci encore à Daniel et Sophie d’avoir organisé cette rencontre où tout s’est bien passé dans la bonne humeur.
Ont participé à cette rencontre :
Mme Anceau,
MM Berger, De Pinho, Néron,
MM & Mmes Bertrand, Chabot, Chaussonnerie, Contu, Darmaillacq, Dominiak, Dossal, Gamblin, Grüber, Grussenmeyer, Guillon, Hamelin, Humbert, Izaac, Jeandesboz, Jourda, Laurent, Le Dren, Martin, Pornin, Sanchez, Stépien.
Alain CHABOT P41
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