Le dimanche 23 novembre 2008, j’ai vécu une journée sous le signe de l’entraide, la solidarité, et l’émotion. Des mots simples qui caractérisent l’arpète.

Entraide et camaraderie dès mon arrivée à Paris Charles de Gaulle, Gare TGV, – je rassure les adhérents, je ne voyage pas en avion –. L’accueil par mon camarade du conseil d’administration Bernard DUVIGNEAU (P46), qui m’offre gîte et couvert, est des plus chaleureux. Le dîner, préparé par l’épouse de Bernard, que je félicite et remercie au passage, est excellent (je ne trouve pas d’autre mot). Demain, nous devons nous lever tôt pour assister à la cérémonie du Mont Valérien.

Solidarité le lendemain lors de la cérémonie en mémoire de résistants fusillés lors de la dernière guerre. Les différentes associations et corps d’armée présents se sont tous mis au travail pour préparer et organiser cette commémoration.

Émotion enfin, au cours de la cérémonie, au milieu de ces 160 porte-drapeau et d’environ 200 lycéens et collégiens parisiens réunis. Je puis vous dire que vous ressentez un petit pincement au cœur quand vous vous trouvez dans la cour où des milliers de résistants ont été fusillés.

Cette cérémonie émouvante, placée sous le signe du recueillement et du devoir de mémoire, est importante pour les générations actuelles et futures.

Même si on ne vit pas avec le passé, il est bon de ne pas oublier afin d’éviter les erreurs antérieures, et se souvenir que tout ce que nous avons aujourd’hui, nous le devons aux hommes et aux femmes qui ont donné leur vie pour nous.

Maxime BADAUD (P94)