Les arpètes sont formidables, cela je le savais, mais c'est toujours avec étonnement et émotion que, au fin fond du bout du monde, je trouve toujours et partout des amis, des frères qui me tendent la main et qui m'accueillent, par-dessus les générations, comme s'ils me connaissaient depuis toujours.
C'est à Papeete, Tahiti, que j'ai retrouvé le général Denis MICHEL (P40), dont l'adresse électronique m'avait été donnée par le secrétariat général de l'AETA. Son accueil, son sourire et son admirable épouse Marie-France, ont donné à notre première rencontre le caractère amical et détendu qui a présidé à tous nos contacts ultérieurs. J'avais souhaité rencontrer le “ pape ” de la plongée subaquatique en France, celui qui, depuis des décennies, a donné les bases de l'enseignement de la plongée à travers de très nombreux Iivres de référence, le très grand Monsieur Philippe MOLLE. C'est Denis qui nous a présentés au club de bridge du Méridien, fréquenté par les deux amis. Mon deuxième souhait était de trouver un club de plongée de qualité à Tahiti et c'est encore Denis qui m'a désigné le “Tahiti Charles Island ”, l'un des meilleurs de l'île par un encadrement de très haut niveau, ses exigences de sécurité, son respect absolu des règlements de plongée, je veux remercier ici Alain VATTANT son directeur et Yannick son associé, et Pascal, les moniteurs les plus per formants et les plus souriants qu'il m'ait été donné de rencontrer.
Il était évident qu'une rencontre avec les arpètes de Tahiti s'imposait et c'est Denis MICHEL qui s'est chargé de les réunir. Ce mini rassemblement s'est effectué au domicile de la personne qui nous recevait pour notre séjour avec mon épouse, Marie-Christine, une amie plongeuse avec laquelle nous avons partagé pendant plus de deux ans à la Martinique, les joies et les émotions du sport subaquatique. Pour ceux qui ont pratiqué cette activité, ils comprendront le pacte de fraternité passé entre plongeurs, qui se prolonge à travers les continents et les années. Marie-Christine a découvert à celle occasion l'étrange famille des arpètes, leurs rites, leurs blagues et leur bonne humeur. Tâche difficile pour Denis car, comme sur tous les territoires éloignés, de nombreux arpètes étaient en déplacement professionnel ou touristique. Nous étions tout de même sept dont il faut citer les noms car ils transmettent à tous les arpètes leurs très vifs sentiments d'amitié, plus un huitième arpète visuel, originaire de Tahiti, représenté par ses parents, Tamati TEMEHARO (P137). Je signale au passage que Monsieur et Madame TEMEHARO ont reçu chez eux, en décembre 2007, les arpètes de Saintes ayant gagné un voyage en Polynésie.
Étaient à notre petite réunion, Denis MICHEL (P40), actuellement directeur d'une usine polynésienne de roto-moulage et thermo-soudage, Dominique JEAN (P81) ancien responsable technique à Air Tahiti Nui, Roger DESPOIR (P44) pur polynésien, propriétaire du garage “Bambou ”bien connu à Papeete, Régis LACAILLE (P65) responsable technique à Air Tahiti Nui, Claude COURTIL (P17) ancien du service mixte de surveillance radiologique et biologique, ayant participé aux essais nucléaires en Polynésie française, Charly MAZET (P82) notre benjamin et 1ère série de bridge (les bridgeurs apprécieront), responsable technique au centre industriel chargé de la maintenance des aéronefs militaires de toute la zone Pacifique. C'était un apéritif qui devait durer une heure et nous nous sommes séparés au bout de... quatre heures, tant l'accueil que nous a réservé Marie-Christine a été chaleureux et amical.
Bien sûr, Denis MICHEL a été présent tout au lIong de mon séjour dans l'île ; nous avons joué au bridge ensemble, diné entre amis avec son épouse et la mienne, crapahuté ensemble au sommet du “Belvédère”, tout ce qui fait le bonheur de l'amitié partagée. Je ne peux pas conclure ce court compte-rendu sans parler de cette France du bout du monde magnifique de beauté, confondante de gentillesse et d'un exceptionnel sens de l'hospitalité.
Le soir du départ à minuit passé, Denis et Marie- France étaient encore là pour nous offrir le collier en coquillages traditionnel à ceux qui quittent l'île, dans l'espoir de les voir revenir.
Tous mes remerciements vont aux arpètes, à notre arpète d'honneur Marie-Christine, et bien sûr à mon nouvel ami Denis.
Martial ROUAH (P15)

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